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Comment calculer ses fonds propres ?

17 sept. 2021
Par Greenbull Campus

Les capitaux propres d’une entreprise rassemblent les fonds apportés par chacun de ses actionnaires, mais aussi ceux générés par son activité. Les capitaux représentent donc l’ensemble des ressources financières d’une société. 

Ces dernières permettent de financer le cycle d’exploitation de la société. Faisons le point sur tout ce que vous devez savoir. 

Qu’est-ce qu’un fond propre ?

Aussi appelés capitaux propres, ils sont inclus dans la comptabilité de l’entreprise, ils font partie intégrante du passif de cette dernière. Ceux-ci proviennent uniquement des sources de financement interne de la société. Ces fonds regroupent les obligations de la société vis-à-vis des associés, dont :

  • Le capital social : regroupe les apports financiers et matériels des actionnaires et des associés lors de la constitution de la société.
  • Les réserves : se composent des bénéfices réalisent lors des derniers exercices comptables. . Les réserves légales sont obligatoires, tandis que certaines autres sont facultatives. 
  • Le report à nouveau : Ce sont les bénéfices restants non versés en dividendes, lorsque la réserve légale est effectuée.
  • Le résultat net ou les bénéfices : Comprend les gains ou les pertes de l’entreprise durant un exercice comptable.

Comment trouver des fonds propres : apports d’origine personnelle ?

Il est possible d’obtenir des fonds propres personnels via diverses méthodes : 

  • Pour constituer un capital propre à votre entreprise, vos associés peuvent investir leurs épargnes personnelles via des apports en numéraire. Ces derniers peuvent aussi verser des avances en compte-courant. Basée sur l’autofinancement, cette pratique a pour principal avantage d’éviter des engagements envers des tiers, que ce soit des personnes ou des entreprises.
  • Dans le cas où ces apports personnels ne suffisent pas, les fondateurs de l’entreprise peuvent se tourner vers leur entourage pour demander des dons, des prêts à taux bas ou des prêts à taux zéro. L’apport récolté est nommé « Love Money ». Cependant, il est toujours préférable de consigner ces opérations par écrit pour éviter d’éventuels différends dans le futur.

 

  • Mise en réserve des bénéfices en remplacement du versement de dividendes. Cela est effectué lors de l’affectation des résultats et est surtout réalisé pour consolider les fonds propres.

Comment trouver des fonds propres : apports d’origine extérieure ?

Lorsque les apports d’origine personnelle ne sont pas suffisants, vous pouvez recourir à des financements externes. Ces financements se déclinent en différents types, selon leurs sources :

  • Les prêts bancaires et microcrédits : Ce sont des capitaux prêtés par des établissements bancaires et dédiés aux lancements de projets. Ceux-ci doivent être remboursés avec des intérêts. Les microcrédits sont limités à un montant de 10 000 €, mais peuvent être complétés par des aides publiques ou des prêts d’honneur.
  • Le Crowdfunding ou financement participatif : Système basé sur la présentation du projet sur une plateforme en ligne, à partir de laquelle des particuliers peuvent participer à son financement. Les participations peuvent prendre la forme de : dons, prêts gratuits ou rémunérés, financement avec ou sans contrepartie. Il existe une large variété de plateformes de crowdfunding, dont certaines sont généralistes, tandis que d’autres sont plutôt orientés vers des activités plus spécifiques (pharmaceutiques, agricoles, cryptomonnaies, télécommunication, marketing, commerce en ligne…).
  • Le BSA-AIR (Accord d'investissement rapide – Bon de souscription d’actions) : Durant leurs périodes de développement, les start-ups peuvent rapidement obtenir des fonds économiques avec cet outil. Celui-ci permet de financer la création d’une entreprise par un investisseur, bien que l’attribution des actifs de ce dernier soit différée. En effet, l’investisseur ne devient actionnaire que si un événement spécifique ultérieur survient, par exemple un tour de financement.
  • Une levée de fonds à travers l’introduction de nouveaux actionnaires. Cela peut se faire de plusieurs manières, dont avec un business angel par exemple. Celui-ci permet de trouver des fonds s’élevant entre 50 000 € et 700 000 €, tout en profitant d’un réseau entrepreneurial et d’un savoir-faire solide. Il existe une grande variété de fonds d’investissement proposés par les actionnaires membres de l’Association française des investisseurs pour la croissance. Les fonds sont octroyés en contrepartie de parts du capital de l’entreprise à financer et s’élèvent au moins à 250 000 € et en moyenne à 5 millions € par société.
  • Les prêts d’honneur : Ce sont des prêts à taux zéro et ne nécessitant pas de garantie. Ils sont proposés par des réseaux d’entrepreneurs, afin de permettre aux créateurs de la société d’en débuter la fabrication. Ces aides peuvent s’élever jusqu’à 90 000 € et permettent accélérer la validation des prêts bancaires.

Les prêts inter entreprise : Une entreprise peut faire un prêt à une autre société, si le crédit n’est pas son activité principale. Le prêt doit également avoir une durée maximale de 2 ans et être matérialisé par un contrat d’emprunt. Par ailleurs, les deux entreprises contractantes doivent avoir un lien économique.